Notre diagnostic : comprendre la paroi avant d’agir
Nous observons la façade sous pluie et au sec, relevons les zones qui se gorgent rapidement, vérifions la qualité des joints, la cohésion des enduits, la présence de microfissures et l’exposition au vent.
À l’intérieur, nous contrôlons l’humidité et la conductivité à différentes hauteurs et cartographions les zones dégradées. Nous regardons aussi le contexte de pied de mur : niveau du terrain, matériaux au contact, éclaboussures, goutte d’eau aux appuis.
L’objectif : confirmer la porosité, mesurer son ampleur et décider si l’on doit d’abord gérer un problème connexe (remontée capillaire, pente défavorable, débord de gouttière).
Le traitement : compatibilité des matériaux et respiration des murs
Traiter la porosité consiste d’abord à remettre de la cohésion là où elle manque, puis à protéger intelligemment. Sur les façades en briques anciennes, la reprise des joints avec un mortier adapté change souvent la donne.
Les enduits trop fermés qui ont cloqué sont déposés et remplacés par un système compatible, suffisamment perméant pour laisser l’humidité résiduelle s’évacuer.
La protection de surface — hydrofuge, badigeon, finition minérale — n’est pertinente qu’après ce travail de fond et en fonction du support : utile sur certains matériaux, contre-indiquée sur d’autres, elle se choisit sur mesure.
Au niveau des soubassements, la réduction des éclaboussures (pente, bande minérale drainante, rejingots) évite de réalimenter la paroi.
Attentes réalistes et remise en état
Même bien traité, un mur ne change pas de comportement du jour au lendemain. Le séchage demande des semaines, parfois davantage selon l’épaisseur et la saison. Nous suivons l’évolution des taux, indiquons le bon moment pour reprendre les finitions intérieures et évitons les peintures filmogènes trop tôt. La finition finale retrouve un aspect net et durable quand le support a réellement restitué l’humidité stockée.
Étude de cas — façade en brique à Visé
La façade sud fonçait dès la moindre averse, puis séchait très lentement. À l’intérieur, des auréoles diffuses progressaient autour des appuis de fenêtre. Diagnostic : joints lessivés, enduit trop fermé sur un pan, éclaboussures au pied du mur.
Nous avons repiqué l’enduit incompatible, rejointoyé la brique avec un mortier adapté, créé une bande anti-éclaboussures et appliqué une protection de surface compatible. Trois mois plus tard, la façade séchait plus vite après pluie et l’intérieur est resté stable.
Ce que Batiprosec prend en charge
Nous assurons diagnostic, reprise des supports, choix des finitions compatibles et protection ciblée quand elle apporte un bénéfice réel. Vous disposez d’un interlocuteur unique pour l’ensemble du parcours, partout en province de Liège : Liège, Visé, Dalhem, Herve, Blegny, Dison, Pepinster, Eupen, Chaudfontaine, Sprimont, Esneux… et alentours.
Mini-FAQ — Porosité des murs
Un hydrofuge règle-t-il toujours le problème ?
Non. Sans reprise des joints et des enduits fatigués, l’hydrofuge masque un temps le symptôme mais ne corrige pas la cause. On l’envisage après remise en état, et seulement si le support y est adapté.
Puis-je repeindre immédiatement l’intérieur ?
Mieux vaut attendre la stabilisation des taux. Une peinture trop tôt, surtout si elle est fermée, enferme l’humidité et fait revenir les taches.
Comment éviter que les soubassements se rechargent ?
Limiter les éclaboussures : corriger les pentes, créer une bande minérale au pied du mur, vérifier rejingots et gouttes d’eau, contrôler les débords de gouttières.
Quelle différence avec l’humidité ascensionnelle ?
La porosité concerne la perméabilité de la paroi (pluie, éclaboussures, vent). L’humidité ascensionnelle est une remontée par capillarité depuis le sol et demande une coupure au pied du mur.
