Notre diagnostic : prouver la capillarité avant d’agir
Nous examinons les parements, sondons la cohésion des enduits, mesurons l’humidité et la conductivité à différentes hauteurs, et vérifions l’environnement : pieds de murs enterrés, pentes, éclaboussures, gouttières, drains.
Dans les maisons du Pays de Herve, à Visé ou à Herstal, les maçonneries anciennes en brique peuvent se comporter très différemment d’une pièce à l’autre ; on ne généralise pas sans mesure.
Le rapport que nous remettons formalise la cause, la hauteur de migration, la présence de sels, et propose un ordre d’intervention réaliste.
Le traitement structurel : couper la capillarité et assainir
Le principe est double : interrompre définitivement la remontée puis rendre les parois de nouveau respirantes pour que l’humidité résiduelle s’évacue.
- Couper la remontée par injection : perçages réguliers à la base du mur et injection d’une barrière hydrophobe dans l’épaisseur de la maçonnerie. Le schéma (entraxe, angle, consommation) dépend de la nature du mur et de son taux de saturation.
- Assainir et refaire les finitions : après la coupure, on dépose les enduits incompatibles, on neutralise les sels si nécessaire et on recompose un système respirant (enduit compatible, finition adéquate). Cette étape est décisive : un enduit trop fermé bloque l’évaporation et compromet le résultat.
Selon l’exposition, on peut compléter par une gestion des eaux de surface (pentes, éclaboussures, débordement de gouttières) afin d’éviter de réalimenter les soubassements.
Délais et attentes réalistes
Une injection s’exécute rapidement, mais l’assèchement d’un mur prend du temps : la maçonnerie restitue progressivement l’humidité stockée.
On parle de semaines à quelques mois selon l’épaisseur, la saison, l’aération et la nature des matériaux. Nous suivons l’évolution par mesures, indiquons le bon moment pour reprendre les enduits et planifions la peinture uniquement quand les taux sont revenus dans la zone cible.
Étude de cas — maison 1955 à Herve
Au salon, les plinthes se décollaient et un voile blanchâtre réapparaissait après chaque remise en peinture. Les mesures montraient une humidité plus forte au pied du mur, décroissante avec la hauteur, et des sels en surface.
Nous avons procédé à l’injection d’une barrière hydrophobe, déposé les enduits non adhérents, neutralisé les sels, puis refait un enduit respirant. Trois mois plus tard, les relevés confirmaient l’assèchement et la finition a été reprise sans récidive.
Ce que Batiprosec prend en charge
Nous assurons le diagnostic, la coupure de capillarité par injection, l’assainissement complet des parois et la remise en état avec des matériaux compatibles. Vous bénéficiez d’un interlocuteur unique en province de Liège (Liège, Verviers, Visé, Herve, Dison, Pepinster, Eupen, Chaudfontaine, Sprimont, Esneux…).
Mini-FAQ — Humidité ascensionnelle
Peut-on traiter sans injection ?
Quand la cause est bien une remontée capillaire, il faut couper la capillarité. Les seules peintures “barrières” aggravent le problème en bloquant l’évaporation.
Au bout de combien de temps puis-je repeindre ?
Après injection et assainissement, on attend la stabilisation des mesures. Nous indiquons le moment opportun en fonction des relevés et de la saison.
Le salpêtre disparaît-il tout seul ?
Non. Il faut neutraliser les sels et recomposer un système d’enduit respirant. Sinon, les dépôts reviendront en surface.
Et si l’humidité vient aussi des éclaboussures extérieures ?
On traite les deux volets : coupure de capillarité et gestion des eaux (pentes, gouttières, éclaboussures) pour ne pas réalimenter le pied du mur.
